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31 May

RDC : Le Vice-ministre de l'Intérieur et Sécurité, Basile OLONGO est entrain d'échouer.

Publié par Joseph KABEYA

Le Vice-ministre de l'Intérieur et Sécurité Basile OLONGO.

Le Vice-ministre de l'Intérieur et Sécurité Basile OLONGO.

RDC : Ministère  de  l’Intérieur et Sécurité.

 

Le Vice-Ministre Basile OLONGO et l’Opération Anti-Banditisme Urbain à Kinshasa

 

Par Joseph KABEYA. Tél. : +243812049022, Site Overblog - Blog : justicekkt.com

 

Top-Congo FM 88.4, environ 10 : 08 heures, un de ce jour, le Vice-ministre de l’Intérieur et Sécurité Basile OLONGO demande à la population de collaborer avec les autorités et la force publique, les services de renseignements, afin d’éradiquer ce phénomène qui s’est développé dans la Ville de Kinshasa et dans le reste du pays, dépassant curieusement la Force publique sous l’autorité du Gouvernement Central, et du Gouvernement Provincial ;

Comment voulez-vous maîtriser la sécurité publique pour une population de 12 millions d’habitants au moins,  au niveau de la Ville de Kinshasa,  avec une Police mal équipée, sous-équipée, dont une partie des éléments est sous uniformes pour des raisons purement socio-économiques, avec un commandement qui n’applique aucune discipline pour canaliser les éléments. Certains  policiers sont devenus pratiquement des dangers publics pour la population ;

Le Ministère de l’Intérieur et Sécurité saisi depuis plusieurs années, garde un mutisme sur des plaintes déposées à son niveau, avalisant ainsi les comportements de ses éléments qui naviguent avec impunité, face à une population traumatisée, ne sachant à quel saint se vouer, la Police de roulage, les éléments soi-disant incontrôlés pullulent dans la Ville, un secret de polichinelle, sont une illustration de ce que nous disons ;

L’un de ses généraux emblématiques, nous le citons, le Général OLEKO, de passage sur le plateau de la Télévision B-One, dont le thème était le changement de mentalité avait dit à peu près ce qui suit : « Les éléments dont nous disposons ne viennent que de cette population, car c’est elle qui au niveau de certaines familles trouvent qu’ils peuvent après avoir échoué l’éducation de leurs enfants, et estimant qu’ils ne peuvent être que des Policiers, les orientent vers la Police Nationale, comme pour dire que c’est la Police qui peut les accueillir et les entretenir avec cette mauvaise éducation » ;

Nous étions sidérés d’entendre une haute autorité de la Police Nationale tenir des tels propos. Car en les recrutant, la Police Nationale qui est un corps organisé par principe, comprenant qu’elle avait des éléments venant chacun avec une certaine mentalité, ne puisse pas prendre des dispositions de redressement de ces mauvaises mentalités, afin de disposer des éléments disciplinés d’une force publique censée être un modèle dans la société ;

Mais par ces propos, le Général en question avait déclaré tout simplement que si nous avons une telle police c’est à cause de certains parents irresponsables, une façon de dire que l’indiscipline d’une partie de cette police n’était pas l’affaire de ce corps censé être un corps discipliné, ça c’est l’expression d’une démission simplement ;

Ce jour là nous avions compris simplement qu’il y avait un problème au niveau du Commandement. C’est ici où l’adage qui dit que le poisson commence par pourrir par la tête se vérifier. Il y a un véritable problème au niveau de la gouvernance, car si la délinquance est universelle, mais chaque pays par sa volonté, s’il ne peut pas éradiquer totalement cette délinquance, il cherche au moins à la réduire, par des mesures d’encadrement, de dissuasion, etc … ;  nous sommes d’accord que dans la société il y a un type d’homme qu’on ne peut pas transformer aussi facilement, quel que soit les mesures prises contre ce type d’homme  ;

C’est type d’homme on ne peut le  maîtriser qu’avec des moyens draconiens, fermes. Alors si dans une société, les autorités commencent à trouver certaines excuses pour justifier certains manquements ce qu’il y a un problème à leurs niveaux ; la question capitale que nous pouvons nous poser est celle de savoir comment certains d’entre nous deviennent de délinquants ?      

La gouvernance n’étant pas une affaire d’un groupe de personnes, que certains d’entre nous considèrent comme de demi-dieux qui ont solution à chaque problème, pendant que les autres à la base du phénomène en tant que parents irresponsables, ignorants, dépassés par les situations politiques, socio-économiques, et culturelles, victimes d’une mauvaise gouvernance dont ils sont eux-mêmes responsables, car estimant que c’est telle ou telle personne qui peut s’en occuper, et pourtant eux comme émanation du pouvoir ne font aucun suivi  ;

Ils laissent ainsi à certains d’entre eux s’occuper à leurs façons de régler certains problèmes dans la communauté sans un équilibre politico-socio-économico-culturel  ; sous l’autorité publique trahie par des responsables publiques dont la première ambition et leurs enrichissements personnels par le trésor publique, laissant ainsi le peuple, les citoyens devant des situations qui alourdissent la précarité collective, et individuelle, les maintenant ainsi dans un contexte d’un sous-développement continu qui ne se justifie pas ;

C’est dire que la solution ou les solutions pour maîtriser la délinquance serait ou seront l’affaire de toute une communauté. Mais les premiers concernés ne peuvent qu’être dans les Institutions publiques. Alors si certaines autorités ne savent pas pourquoi ils occupent certaines responsabilités, ils doivent soit apprendre comment s’en sortir, ou carrément démissionner. Le principe dit, il n’y a pas des mauvaises troupes mais il n’y a que des mauvais chefs ;

Auditeur de plusieurs chaînes de radios, dont Top-Congo FM, il nous est arrivé de suivre de propos qui reflètent l’irresponsabilité de certaines autorités qui pratiquement par cela exprime leurs limites pour ne pas dire incompétences, incapacités à gérer leurs responsabilités ;  

Pour preuves, en 2000, Mr Joseph KABEYA alors Délégué Intersyndical CSC/OTUC/UNTC 1998-2001 licencié abusivement par la société SCIBE-CONGO, sur base d’une décision frappée de nullité de l’Inspecteur urbain du Travail Limete, le propriétaire Mr le PDG Jeannot BEMBA SAOLONA, à l’époque Ministre de l’Economie et Industries, sous Laurent Désiré KABILA, par discrimination raciale, manipule  son Avocat Conseil Alexis LENGA WALENGA PENZE, qui formule une plainte qu’il va déposer auprès de Mme le Procureur de la République, Parquet de Grande Instance de Kalamu ; celle-ci consciente que la plainte était téméraire et vexatoire,  met en branle la machine préjuridictionnelle, des mandats de comparutions fantaisistes sont émis sans qu’on puisse démontrer et prouver à ce Délégué Intersyndical l’infraction qu’il a commis suivant la loi ;

Il sera même enlevé avec la complicité de l’Inspection Provinciale de la ville de Kinshasa de la PNC, à l’époque à côté du Palais du Peuple, si le sommet de l’iceberg était l’OPJ SINGA TABOU, le Chef d’orchestre était bel et bien un auxiliaire de justice Alexis LENGA WALENGA l’avocat conseil du PDG Jeannot BEMBA SAOLONA, membre du Barreau de Kinshasa-Gombe, aujourd’hui ‘’ Honorable Député National MLC ‘’,  protégé par un Parti politique le MLC qui se dit de l’opposition, dont il est le Président du Groupe parlementaire MLC et Alliés à l’Assemblée Nationale ; le Président de l’Assemblée Nationale Aubin MINAKU, comme la Présidente du Comité des Sages, Mme Jaynet KABILA saisis, sont restés insensibles aux recours introduits par la victime Joseph KABEYA depuis le 27/11/2000, pour dire que les loups ne se mangent pas ;

Mr Joseph KABEYA comprenant une réalité, que la justice était l’affaire de politiquement fort, et financièrement nanti, il a été forcé à l’exil, sur le territoire de la République du Congo, où il va solliciter l’asile sur le territoire de cette République sœur, le refus a été ferme, la demande a été rejetée par la Commission d’Eligibilité aux Statuts de Réfugié (CSER) Congo-Brazzaville, avec comme motif « avoir fui la justice de son pays, suite à l’affaire qu’il l’opposait au PDG/SCIBE-CONGO Jeannot BEMBA SAOLONA » ; Jeannot BEMBA SAOLONA  qui par une partie de sa race blanche complexait les autorités de la République Démocratique du Congo comme celles de la République du Congo-Brazzaville ;

En RDC il se présentait comme RDCongolais d’origine Ngwaka, pour bénéficier la faveur de la tribu de sa mère, et pourtant se considérant plus et par complexe racial comme blanc, que noir par rapport à cette maudite race de sa mère ; plusieurs Ngwaka complexés, à la recherche d’un homme beau et de teint clair avait trouvé en lui l’homme providentiel riche pour qui il pouvaient travailler comme esclaves, pour des salaires d’esclaves ;

De l’autre bord, il bénéficiait de cette proximité en tant que Ngala frère de l’autre rive de la RDC, c’est pour cette raison que le Délégué Intersyndical SCIBE-CONGO Joseph KABEYA sera refoulé sur base d’un motif imaginaire que la République du Congo ne pourra jamais prouver devant un tribunal compétent sur son propre territoire, comme devant une instance compétente internationale neutre ; la Direction Générale de la Surveillance du Territoire DGST va lui coller un motif grave pour le refouler ‘’Atteinte à la sécurité de l’Etat’’ sans lui donner la possibilité de se défendre ;

Le Ministère de l’Intérieur et sécurité de la RDC est responsable de l’exil forcé de Mr Joseph KABEYA, le militant intersyndical et défenseur des droits de l’homme vers la République du  Congo-Brazzaville ; comme la République du Congo-Brazzaville est responsable d’un refoulement irrégulier en violation de la Convention relative aux Statuts de Réfugiés, créant ainsi un précédant, d’un réfugié refoulé vers son pays d’origine la RDC, ses recours auprès du Ministère de l’Intérieur et Sécurité n’ont jamais provoqués une réaction des autorités de la RDC, créant ainsi une situation qui se conforme à l’article 10, de la Convention relative aux Statuts de Réfugiés, qui souligne un aspect juridique, la continuité de résidence, dans laquelle il est obligé de vivre suivant cette dernière, mais curieusement sur le territoire de son pays d’origine, la RDCongo ;

Le Ministère de l’Intérieur et sécurité de la RDC peut-il expliquer à l’opinion publique,  qu’est-ce qu’elle a fait du recours du Délégué Intersyndical Joseph KABEYA adressé à Mr le Président autoproclamé Laurent Désiré KABILA, en février 2000, 18 ans après ?  Cette population n’est pas naïve pour collaborer avec un Ministère de l’Intérieur qui ne veut pas de cette collaboration ; Par des  enquêtes sociales dans la population, presque tous vous disent ça ne sert à rien de saisir l’Etat, car ces Agents corruptibles vont vendre la mèche, et vous exposer à certains problèmes que vous ne saurez jamais résoudre ;

C’est en défendant ses collègues travailleurs que le Délégué Intersyndical Joseph KABEYA est traqué subtilement par le Ministère de l’Intérieur et Sécurité, qui par la Police Nationale, par ses hautes autorités, comme le Commissaire Général, l’Inspecteur Général d’Audit, et autres officiers cherchent à le taire pour étouffer le scandale qu’ils entretiennent depuis 18 ans ;

Comme dans le cas de la parcelle 477 bis, Quartier Kasa-Vubu, Commune de Bandalungwa, où il habite, qui a était visitée par certains individus non autrement identifiés, qui se sont  présentés comme Agents de la Police criminelle, sans documents, mais avec intimidations, brutalités, traînant avec eux deux personnes menottées, à qui ils ont posées la question de savoir si un certain monsieur recherché était parmi les personnes sortant de la maison, les concernés n’avaient dit mot, pendant que les résidents de la parcelle était tenus en respect par à peu près 10 éléments en civil dont un en tenue de la PNC avec arme, un autre avait un revolver à la main intimidant les résidents de la parcelle ;

Dans cette situation traumatisante de personnes réveillées du sommeil par des policiers malformés, discourtois, et mal-éduqués, deux se sont éclipsés derrière l’annexe du locataire dans la parcelle, pour revenir avec un jeune habitant dans la même parcelle déjà menotté comme véritablement un malfrat ; à la question de savoir qu’est-ce qu’il a fait, les éléments de la soi-disant Police criminelle, vont répondre, suivez nous ;

Ce qui a tiqué et apeuré les habitants de la parcelle, ce sont des exclamations de certains éléments qui l’ont dit à très haute voix, cette parcelle n’y habitent que les baluba ! Ces éléments n’avaient pas affaire aux Congolais que nous étions, mais aux baluba. Et pourtant le jeune ainsi arrêté était  du Bas-Congo. Cet événement s’est passé le vendredi 18/11/2016 dans le tumulte de la date fin mandat du Président Joseph KABILA. Le temps qu’il (J. KABEYA) s’habille   pour suivre le jeune locataire ainsi menotté, il est surpris, le jeune revient en lui disant qu’il a été relaxé, mais ces éléments ont emportés un lecteur DVD et dix-sept mille francs congolais, en terme simple et claire ces éléments avaient volés, ceci se passe sous la tutelle du Ministère de l’Intérieur et Sécurité, cette section de la PNC s’est comportée en Gang, le Ministère de l’Intérieur et Sécurité informé est resté sans réaction jusqu’à ce jour ;

Traumatisés dans la parcelle, Joseph KABEYA va saisir par un Appel Urgent 0212/16 du 02/12/2016, référencé n° OMDHI-UNG/0212.16, l’objet de celui-ci soulignait ‘’Patrouille suspecte d’une section de la Police Criminelle du Commissariat Provincial de la Ville de Kinshasa, assortie d’un vol très subtil d’un lecteur DVD, et d’une somme de 17.000,00 Francs congolais appartenant à l’un des habitants de la parcelle répondant aux nom, postnom et prénom de MALONGO MASSAMBA Vanant habitant au 477 bis, Quartier MAKELELE, Commune de Bandalungwa, le terrain de cette opération rocambolesque de ce jour-là ;

Le destinataire principal de cet Appel Urgent était Mr l’Inspecteur Général, Inspection Générale d’Audit de la Police Nationale Congolaise sous l’autorité du Ministère de l’Intérieur et Sécurité  ; avec plusieurs autres ampliateurs dont le 1er était Son Excellence Monsieur le Ministre en charge de l’Intérieur et sécurité, suivi des Ministres de la Justice et Droits Humains, du Président de la CNDH, du Procureur Général de la République, du Gouverneur de la Ville de Kinshasa, et plusieurs autres dont le Bourgmestre de la Commune de Bandalungwa, et Mr le Commandant de la PNC Commune de Bandalungwa, comme du Commandant Sous-Commissariat PNC-Terrain Allemagne, Quartier Kasa-Vubu, Commune de Bandalungwa ;

Conséquence de la volonté de collaborer avec les autorités de la République de Mr Joseph KABEYA, comme celles de la Ville de Kinshasa, c’est le silence de toutes les autorités dont le Ministre de l’Intérieur et Sécurité, et de l’Inspecteur Général de l’IGA de la PNC le destinataire principal de son Appel Urgent ; mais cela va lui attirer la colère du Commandant du Sous-Commissariat Terrain Allemagne censé sécuriser le secteur, à l’époque Liévain MUNDELE qui lui reprochera de l’avoir diffamé et calomnié auprès de ses supérieurs, ce Commandant fort dans sa position le détiendra en toute illégalité  dans un Bureau en tôles galvanisées chauffé par la chaleur de ce jour-là, pendant plus de 3heures ;  

le pêché de ce militant intersyndical et Défenseur des Droits de l’Homme c’était d’avoir dit sans arrières pensées que le Sous-Commissariat Terrain Allemagne était informé du passage de cette section de la Police Criminelle Ville de Kinshasa dans son secteur ; Et pourtant ces éléments se sont pointés sur un terrain de football vide, en débarquant de deux voitures Toyota communément appelées IST ou Ketch, et l’un des éléments de la PNC Terrain Allemagne s’est approché  d’eux, en posant la question ‘’ qu’est-ce qui se passe ? ‘’ la réponse était laconique, ‘’nous travaillons’’ ;

Le Commandant Liévain MUNDELE (Capitaine PNC), lui dira avec suffisance, qu’il était un officier bien formé à l’étranger, qu’il assume la fonction de juge accesseur auprès d’un tribunal, ce Comdt  était ainsi décidé de le faire arrêter pour lui prouver qu’on ne badine pas avec un officier de la PNC de son niveau, cela se passe à Kinshasa, dans une Commune urbanisée comme Bandalungwa ;

Nous nous faisons une idée traumatisante que, si cela s’est passée dans un coin bien reculé comme Kabeya Kamwanga, ce capitaine allait lui coller surement l’étiquette Kamwina Nsapu, pour le transférer à Kinshasa à la Prison militaire de N’dolo avec un motif grave agent d’insurrection par exemple ; sa chance peut-être c’est  puisque cela s’est passé  à Kinshasa, même à Kinshasa il se passe certaine situation avec la PNC qu’on ne peut jamais expliquer de la part d’une Police républicaine et professionnelle ;

Monsieur le Capitaine lui dira qu’il était  un élément bien connu du Général KANYAMA le Commissaire Provincial de la Ville de Kinshasa  de l’époque, une façon de dire que rien ne pouvait lui arriver car proche de celui-ci, et protégé par une Autorité ayant rang de Vice-Ministre, Mr AMULI KASSONGO WA MAYEMBE, Vice-Président de la CNDH ;

Il lui promettra qu’il allait déposé plainte auprès d’un Tribunal compétent, ce qu’il fera en déposant une plainte, c’est Mme Shakira ‘’Avocat Sans Frontière’’ saisi par le BCNUDH comme partenaire, qui constatant qu’il y avait confusion sur la convocation, car Joseph MUNDELE n’habite pas au 477 bis, Quartier Kasa-Vubu, Commune de Bandalungwa, qu’il fallait selon elle, juriste de formation, attendre une 2ème convocation précisant le prénom et nom de la personne convoquée ;

Il suivra le conseil de l’avocate, et continue  d’attendre une 2ème convocation convoquant avec précision « Joseph KABEYA, résident sur l’avenue TUIDI n° 477 bis, Quartier Kasa-Vubu, commune de Bandalungwa » libellée ainsi il se présentera même sans avocat, pour collaborer avec la Police de son pays ; Mais dans cette confusion constatée sur la convocation, il y une indice que c’est le Commandant Liévain MUNDELE qui en est le plaignant ;

Ainsi nous nous posons la question de savoir, qui empêche le Vice-Ministre de l’Intérieur et Sécurité Mr Basile OLONGO, 1er élu de la République et de la Ville de Kinshasa, comme Député National à bien préparer cette opération ? Puisque l’approche et la décision que le Ministère de l’Intérieur et Sécurité vient de prendre de traquer les bandits que la République a produit, est un échec d’avance car les causes sont dans cette mauvaise gouvernance par le Gouvernement Central, dans les réalités que les congolais toutes tendances confondues vivent à partir de leurs familles, mauvais salaire, crise continue entretenue par l’incompétence, l’incapacité de certains d’entre nous comme autorités publiques ;

Par quelle magie certains se considèrent comme des citoyens modèles qui se retrouvent dans les Gouvernements Central, et provinciaux, au Parlement, comme les autres Institutions publiques pour ne pas comprendre combien ils sont les premiers vrais responsables de la situation que la République est entrain de vivre ; sous d’autres cieux, les problèmes qui se posent, appellent à ce que les experts dans tous les domaines réfléchissent pour déceler l’origine d’un problème ou des problèmes qui se posent dans la société ;

Ainsi prennent part à ces genres d’études, les politiques ceux qui gèrent la société au niveau de l’ Exécutif, les députés nationaux, et provinciaux sont associés, les sociologues, historiens, criminologues, juristes, c'est-à-dire juges, avocats, et autres fonctionnaires auxiliaires de la justice, Professeurs d’Université, des humanités, Maîtres d’écoles primaires, ainsi de suite ; Ces personnes réfléchissent indépendamment les uns des autres, pour harmoniser leurs observations, études, afin de dégager une démarche collective avec recommandations au Pouvoir exécutif, pour une application sur le terrain ;

S’il y a mauvaise gouvernance, celle-ci produira certains types de congolais, ceux qui ont le pouvoir, et les abandonnés qui sont souvent victimes des décisions irréfléchies, comme celle-ci qui consiste de traquer les petits bandits, qui par leurs actes posés, vous avez simplement un message de précarité. Qui se pose la question de savoir comment des enfants de 6, 7, 8, 10 ans se retrouvent dans la rue sans qu’il y est  des responsables âgés ? S’il n’y a aucune structure publique responsable capable et ayant prérogatives de récupérer ses petits enfants pour un encadrement, un redressement, une éducation, une réinsertion dans la société ;

 

Alors comment on est surpris de constater du coup un banditisme, qui comme par enchantement dépasse la capacité de la force publique. Ce sont ses enfants qui grandissent et développent  des gangs afin de se servir dans la même société. Comme curieusement, nous avons des preuves qui démontrent qu’il y a des Kuluna en uniforme dans la PNC, protégés par le Ministère de l’Intérieur et Sécurité, sous l’autorité ministérielle du Vice-Premier Ministre MOVA SAKANI et son Vice-ministre Basile OLONGO ;

Le Gouvernement Central est responsable de ce qui arrive à ces congolais qui sont devenus un danger public. Pour exemple, le refus de rétrocéder les 40 pourcents aux provinces est un des aspects qui encouragent l’exode rural, créant ainsi une surpopulation dans la ville de Kinshasa, la surpopulation engendre la précarité familiale, celle-ci pousse les enfants dans la rue, et dans la rue vous avez l’éducation diffuse qui n’est contrôlée par personne, la suite chacun peut se faire l’idée ;

Qui prend en compte les dénonciations graves du Ministre de la Justice Alexis TAMBWE MUAMBA ? Lorsqu’il déclare que les magistrats sont versés dans la corruption, comme les avocats ; qui s’est fait l’idée de la gravité de ses déclarations sur la vie nationale ? La justice élève la nation, nulle ne peut contester cette vérité, la justice étant un de pouvoirs de l’Etat, manipulée  par  les politiques, les généraux, les hommes d’affaires ; que fait l’Etat pour avoir une vraie justice dans ce pays, qui sous-paye les magistrats, leurs donnant un prétexte de se faire corrompre ?

Nous posons une question capitale, lors de l’opération Likofi  de la PNC de la foi passée, combien de parcelles ont été visitées à la Gombe, Macampagne, Limete partie résidencielle, et d’autres quartiers résidentiels où habitent les grosses légumes de la Ville, voire du Pays ? Mais traumatisé par l’événement nous avions appris que cela s’est passé dans les quartiers populaires, Masina, Camp Luka, Kingasani, Ngaba, Kimwenza, Kingabwa, Kintambo, Barumbu, Matete, Bandalungwa, ces pauvres, fils de pauvres ont été abattus comme de chiens sans procès, etc … ;

Hors nous avons des preuves que des Kuluna en costumes et cravates, en jupes et  pagnes de luxe sont dans le Gouvernement Central, au Parlement, dans la PNC, les FARDC, les Services de renseignements, dans la Magistrature ; pour ceux-là il y a procédure, ils ont droit à la défense, à la liberté provisoire, lorsqu’ils tombent malades, ils ont droit d’aller se faire soigner en Europe, en Inde, aux Etats-Unis, en Afrique du Sud, … ;

Monsieur le Ministre Basile Olongo,  vient du parlement, le Sénateur du MLC Jacques NDJOLI est encore vivant, qui l’a interpellé pour justifier les propos qu’il a tenu soutenant que le Trésor public perd au moins, chaque année 15 milliards de Dollars US, simple calcul, en dix ans ce montant cumulé est estimé à au moins à 150 milliards de Dollars US ;

Qui ont été poursuivi, combien a été repris par la Justice RDcongolaise et versé dans le Trésor public ? Lorsqu’on fait perdre à la République 150 milliards de Dollars US, n’est-ce pas qu’on viole le droit au développement de 70 millions  de congolais ? Les Kuluna sont ces congolais  qu’on a écarté du bénéfice du revenu national, certains ont droit à des circonstances atténuantes, capables même de les disculper ;

Dans 150 milliards de Dollars US, il y a possibilité de doter ce pays des chemins de fer qu’on peut construire en toile d’araignée sur l’ensemble de ce vaste territoire, rien qu’avec les chemins de fer nous pouvons résorber une bonne partie du chômage, en occupant en grande partie cette jeunesse abandonnée à son triste sort, des projets immobiliers peuvent résoudre le problème de logement presque pour la quasi-totalité de congolais ;

Nous pouvons construire des hôpitaux, des écoles de qualité, payer correctement le personnel de l’enseignement, c'est-à-dire de la maternelle à l’Université, nous pouvons doter ce pays des écoles professionnelles de qualité dotées de machines d’une haute technologie, nos policiers peuvent être bien payés afin de mieux sécuriser les citoyens et leurs biens, les FARDC peuvent aussi être bien payés pour la défense du territoire national ; mais combien touchent les fonctionnaires publics, les militaires FARDC, les Policiers PNC, pour qu’ils s’occupent de leurs progénitures, et assurer la sécurité intérieure, comme aux frontières ?

Les personnes responsables de ces détournements circulent sans inquiétudes, ils sont protégés par le Gouvernement Central, par l’impuissance d’’une justice affaiblie par la corruption de ses magistrats, et les auxiliaires qui pataugent dans les antivaleurs, dont la corruption reconnue par le Gouvernement Central, le Président de la République, Garant du bon fonctionnement des Institutions publiques n’est pas en reste, lui qui est très informé de toutes ces situations, car il le répète dans tous ses discours sur l’état de la Nation ;

Ce banditisme urbain à Kinshasa est le fait d’une négligence de la part du Gouvernement Central, comme provincial Ville de Kinshasa, et des services de renseignements qui font autres choses au lieu d’assumer leurs prérogatives régaliennes ; la Ville de Kinshasa compte actuellement à peu près plus de 12 millions d’habitants, elle ne peut pas être gérées comme un petit village, par un appareil sécuritaire public sans équipements adéquats adaptés à une véritable agglomération comme Kinshasa, une mégalopole en terme d’habitants, et non en infrastructures  ;

Une bonne vie sociale est un de paramètres sécuritaires pour dissuader la délinquance, mais lorsqu’on n’est pas en mesure d’offrir au Peuple la bouffe sous un toit relativement confortable, vous allez l’avoir dans la rue, et de cette façon que nous déplorons tous, pendant que les vrais responsables sont sécurisés par une armada, donnant l’impression de vivre dans un pays en guerre ;

C’est ainsi, nous soutenons que rien ne peut se faire, en s’attaquant seulement à des petits bandits de familles pauvres créées et entretenues par la mauvaise gouvernance, eux n’ont pas les moyens d’organiser leurs défenses, pendant que les grands bandits se la coule douce dans les Institutions et organes publics de la République, où ils sont considérés comme Excellences et Honorables ;

N’est-ce pas que le Conseiller Spécial du Président de la République, le Professeur LUZOLO BAMBI est tourné en dérision chaque fois qu’il dépose une dénonciation auprès du Procureur Général de la République ?

Par conséquent cette opération est un échec d’avance, car le mal est entretenu par le Gouvernement Central. Par une bonne gouvernance,  il y a automatiquement  une  baisse sensible d’une telle situation. S’il y a banditisme dans d’autres pays, ce n’est pas pour arracher un téléphone, ou s’attaquer à une pauvre femme en lui arrachant  35.000,00 Fc d’une commande précaire d’un petit commerce de pains, c’est ainsi nous soutenons que ce qui se passe à Kinshasa, c’est l’expression de la misère tout simplement ;

Tous les congolais ont droit à la protection de l’Etat, si un d’eux commet un crime, il a droit d’expliquer les raisons, les motivations qui l’ont poussé à commettre ce crime, peut-être derrière il y a un homme influent, une organisation secrète. Mais comment on peut découvrir certains faits qui se cachent derrière certains crimes, quand on abat certains inhumains même malfaiteurs, sans les auditionnés ?

La vérité est têtue.